La suite...
Ce billet fait suite au Parcours du combattant….
Il semble que je me retrouve confronté à une version alternative du Principe de Peter.
Si on part du principe que plus un poste est élevé dans la hiérarchie, plus il demande de compétences et plus son impact est grand sur le fonctionnement de l’organisation, alors il en découle que l’impact de l’incompétence de l’employé aura été maximisé par le niveau hiérarchique du poste auquel il aura été promu. Le principe reste valable si on l’étend, d’une hiérarchie administrative ou d’entreprise, à la société dans son ensemble
En tant que personne suspectée de TND je me retrouve, dans ma quête de compréhension, en but à une problématique circulaire.
Ma psychologue suppose ce qui suit…
J’observe à ce jour l’existence de symptômes anxio-dépressifs majeurs consécutifs à une décompensation sur une structure de la personnalité atypique de type TSA de haut niveau avec TDA.
Là on a 2 ou 3 trucs intéressants…
En gros, un éventuel trouble du spectre de l’autisme potentiellement associé à un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité.
Mais tout reste à démontrer… tester… vérifier…
Ayant consulté, pendant 1 an et demi, au CMP avec autant d’efficacité que… j’hésite :D
L’homme est un apprenti, la douleur est son maître. - Alfred de Musset
Ayant aussi consulté au CSAPA pour une addiction à l’alcool.
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Et oui c'est le seul moyen un tantinet efficace pour faire taire mon cerveau qui diverge dès qu'une stimulation survient.
Soit... très souvent !
Tout autant que le seul moyen presque efficace pour arriver à trouver le sommeil...
J’ai fini par constater ce qui suit :
- ‘mon’ CMP est composé d’incompétents au mieux et de maltraitants au pire
- L’addictologue traite les symptômes et non les causes
Le psychiatre du CMP m’ayant obligé à prendre des antidépresseurs car, je cite :
Si vous ne prenez pas les médicaments que j’ai à vous prescrire ce n’est pas la peine de reprendre rendez-vous ; je ne vous recevrai pas.
Ce qui, est assez loin du serment d’Hypocrate :
Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m’abstiendrai de tout mal et de toute injustice.
Parce que clairement, étant saint d’esprit, un médecin qui oblige son patient à la médication sans son consentement éclairé est au mieux : coupable de
La maltraitance est un terme qui désigne les mauvais traitements subis par une personne. Maltraiter, c’est porter atteinte à la personne dans son identité, dans son intimité ou dans son corps.
Ceci en sachant que j’ai, pendant 6 mois, indiqué clairement au dit professionnel de santé que cette médication me privait de toute envie ; y compris celle qui m’animait depuis mon tout jeune âge.
Bref, pour faire simple, pendant 1 an et demi j’ai eu :
- Une psychologue 30mn/semaine qui se foutait ouvertement de moi
- Un psychiatre qui n’a aucunement tenu compte des éléments communiqués, ni de mes retours
DANS CE CAS, on parle de maltraitance médicale… non ?
Et lorsqu’enfin, grâce au dispositif Mon Soutien Psy une professionnelle de santé qui souligne ce que j’ai indiqué plus haut, il convient de pousser les investigations plus avant et donc de faire appel à des spécialistes !
Je prends donc naïvement contact avec des organismes dédiés à ces diagnostics :
- Centre Expert Asperger de Versailles-Le Chesnay, Hôpital André Mignot
- Centre de Neuro-Développement Adulte (CNA) à l’Hôpital de la Salpêtrière
Sachant que je prends bien la peine de préciser les éléments importants :
- La suspicion émise par ma psy
- Mon parcours (CMP: psychologue + psychiatre, CSAPA, psy privé)
- Le fait que mes finances ne me permettent pas de multiplier les consultations privées
- Le psychiatre du CMP qui a mis fin de manière unilatérale à son initiative au suivi
- Le fait que le CMP dont je dépends n’ai plus de place pour le psychologue ni le psychiatre
Et la réponse administrative à mes demandes de contact reste la même…
Bonjour J’ai bien reçu votre dossier par courrier ce jour. Cependant pour demander une évaluation dans le centre expert il faut être suivi par un psychiatre. Cordialement
Alors que ce n’est pas comme si j’avais déjà tenté l’approche mais :
- Elle n’a pas été humaine
- Elle n’a pas été empathique
- Le professionnel a mis fin de manière unilatérale sans mon consentement
- Le CMP dont je dépends n’a plus ni psychologue ni psychiatre pour me recevoir
Alors dans ce cas… dites-moi….
Comment ne pas ressentir de manière furieuse ce qui suit ?
- Errance médicale
- Maltraitance médicale
Alors certes, je ne connais personne dans le milieu médical et donc n’ai aucun piston à ma disposition.
Mais…
Est-ce là ce que le corps médical appelle le Serment du Conseil de l’Ordre des médecins ?
Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux.
Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité.
J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences.
Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me le demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.
Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.
Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission. Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés.
Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré et méprisé si j’y manque
A quel moment, une personne qui a consulté :
- Son médecin généraliste pour un burn-out
- Les infirmières du CMP
- Une psychologue au CMP
- Un psychiatre au CMP
- Un addictologue au CSAPA
- Des psychologues dans le privé
Est-il responsable de l’indigence du système de santé et doit-il en subir les conséquences alors qu’il tape aux portes censées l’aider à aller mieux ?
Il y a une citation de Pline le Jeune :
La prospérité montre les heureux, l’adversité révèle les grands.
Alors dans ce cas je fais partie des grands ; mais je me sens tellement petit !…
Un proverbe Espagnol dit :
Par la rue « Plus tard », on arrive à la place « Jamais ».
A titre purement personnel, j’aimerai autant arriver à la case maintenant.
Le tout en sachant pleinement qui je suis et ce dont je suis capable.
Par pour le crier au monde… simplement par… curiosité… tout simplement :)
Je terminerai par une citation de Pythagore :
N’entretiens pas l’espoir de ce qui peut être espéré.
Je n’espère que ce que j’entrevois.
J’ai atteint le 1/2 de siècle et je commence à voir flou.
Peut-être ai-je besoin de quelqu’un pour m’aider à y voir clair ?